À Epitech Technology, les étudiants de quatrième année ont l’opportunité d’étudier à l’étranger dans une des 100 universités partenaires situées partout dans le monde. Les premiers étudiants d’Epitech Bruxelles passent actuellement leur année internationale à Séoul, au sein d’une des universités les plus renommées au monde – l’Université Chung-Ang, en Corée du Sud. Son programme académique varié offre aux étudiants l’opportunité de pousser leurs compétences techniques dans le domaine de la réalité virtuelle, entre autres. C’est très pratique pour nos étudiants bruxellois dont le projet de fin d’études – TORII – est précisément un outil de travail et de communication permettant aux collaborateurs de se rencontrer en réalité virtuelle pour échanger sur des projets dans un environnement similaire au monde réel. Après un semestre d’études, nous avons approché Julien Stuckens, Oscar Zumbrunn et Joshuel Kuilwijk, pour avoir un retour sur leur expérience à Séoul.
Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir la Corée du Sud comme destination en quatrième année ?
Joshuel Kuilwijk : Personnellement, ce qui m’a poussé à choisir la République de Corée comme destination est sa culture qui est bien différente de la culture belge. N’ayant pas beaucoup voyagé dans ma vie, je voulais vivre une expérience inouïe et voir totalement autre chose.
Oscar Zumbrunn : En effet, nous étions tous curieux des cultures asiatiques et ce pays nous semblait un très bon point d’initiation.
Julien Stuckens : J’ai découvert la culture coréenne au début de mes années à Epitech via le k-pop et les séries télévisées. La Corée est très rapidement devenue une des destinations que je voulais le plus explorer avec mes amis et camarades de classe. Mais ce qui m’a vraiment permis de prendre une décision, c’est l’opportunité que m’a offerte Epitech d’aller visiter Séoul en 2020. À partir de ce moment-là, je me suis attaché d’autant plus à la langue et la culture coréennes.
Comment se passe l’adaptation à un autre environnement académique que celui d’Epitech ?
OZ : L’environnement académique à Chung-Ang ressemble beaucoup aux cours que l’on retrouve dans n’importe quelle institution d’enseignement normal en France ou en Belgique. Ça me rappelle un peu les années de lycée. De ce fait, je n’ai pas eu particulièrement besoin de me réadapter.
JK : Pour moi, l’adaptation se passe plutôt bien. Ça fait du bien de voir un environnement universitaire plus « traditionnel ». Ça change.
JS : Revenir à un enseignement plus « classique » contrairement à la pédagogie par projet qu’offre Epitech fut très rafraichissant. Il m’a tout de même fallu m’y réhabituer. Néanmoins, l’esprit d’auto-apprentissage que j’ai développé à Epitech me sert énormément à penser plus loin lors des cours théoriques.
Cette expérience à l’étranger est-elle ce à quoi vous vous attendiez ?
JK : Je m’étais déjà bien renseigné avant de rejoindre la Corée du Sud. Pourtant j’ai quand même été surpris par beaucoup de choses que j’ai découvertes sur place.
OZ : Académiquement oui, je savais à quoi m’attendre. Mais culturellement non. Il y a beaucoup plus de petits marchés et restaurants familiaux que chez nous. L’architecture varie grandement de maison en maison. Dans les centres dynamiques de Seoul, certains immeubles sont vraiment étonnants.
JS : J’ai eu la chance de recevoir des retours d’élèves de classes supérieurs ayant déjà vécu l’expérience coréenne. Ce qui m’a permis de savoir à quoi m’attendre dans l’ensemble. Cependant, le cursus de Chung-Ang varie d’année en année afin de rester à jour sur la technologie. Cette année, les cours sont axés sur le « Metaverse », un sujet fort médiatisé en ce moment et qui nous passionne.
De quelle manière étudier à l’étranger influencera votre avenir professionnel, à votre avis ?
OZ : En résidant en Corée pendant un an on y apprend les préférences de la société locale. Ça aide à savoir dans quelle partie du monde on peut développer tel ou tel marché.
JK : C’est évident que Séoul est une ville très axée sur les innovations technologiques. Voir autant de Réalité Virtuelle un peu partout dans les magasins, centres commerciaux et lors de mes cours m’a convaincu encore plus de travailler dans ce domaine qui m’intéressait déjà avant de rejoindre ce pays.
JS : Travailler en Asie a toujours été pour moi une possibilité que j’envisage pour mon futur. Par le passé, j’ai pu effectuer un stage en entreprise durant 6 mois en Chine. Cette nouvelle expérience en Corée du Sud me permet d’en apprendre davantage sur la technologie et le travail en Asie. En plus, j’ai créé au fil des mois une réelle attache pour la langue coréenne. J’envisage de poursuivre mon apprentissage de celle-ci après mon séjour pour éventuellement m’en servir professionnellement.
Qu’est-ce que cette expérience vous apporte au-delà des compétences techniques que vous êtes censés acquérir au sein de l’Université Chung-Ang ?
JK : Ce séjour à Séoul nous apporte pas mal de choses. Nous avons pu découvrir une culture différente et rencontrer de nouvelles personnes, que ça soit des coréens ou des personnes venant d’un peu partout dans le monde.
JS : En plus des cours techniques, Chung-Ang University possède une panoplie de cours généraux tels que les cours de culture coréenne ou de gestion d’entreprise. Tous ces cours sont en réalité très complémentaires à nos connaissances techniques. Ils contextualisent parfaitement la nécessité de nos compétences ainsi que la manière dont on peut les mettre en application.
Le séjour à Séoul se passe bien malgré la pandémie ? Comment est-ce qu’elle influence votre expérience en Corée ?
OZ : Malheureusement, à cause de la pandémie tous les cours sont en distanciel. Ce qui est dommage car une des choses que je voulais vivre en Corée était la vie universitaire. C’est une des raisons pour lesquelles je suis parti étudier à l’étranger. Sans cela, c’est beaucoup plus dur de se faire des contacts.
JK : En effet, j’aurais bien voulu avoir une vie de campus classique, mais le couvre-feu et toutes les autres restrictions sanitaires compliquent les choses.
JS : Grâce à la bonne gestion de la pandémie en Corée, nous avons quand même eu la possibilité de partir nous y installer dès le début de l’année scolaire. D’autre étudiants Epitech de quatrième année ont été moins chanceux que nous. Effectivement, nos rêves de découverte ont été limités. La situation est cependant en train de tendre vers une réouverture. Certains professeurs préparent déjà des cours en présentiel pour le prochain semestre. Nous espérons que la situation continuera à s’améliorer car cela modifierait complétement notre expérience à l’étranger.